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21.11.12

Karina - La sublime raciste


Karina a tout pour elle.

Blonde aux yeux verts, d'une beauté à vous couper le souffle.

Elle est grande, mince, son corps est magnifique, sa peau douce comme de la soie.  Sa voix est enivrante.  A la fois douce et confiante.  Elle est éloquente, élégante, cultivée et marrante.  Absolument adorable.  Et raciste aussi.  Vraiment raciste.



Elle méprise la culture latinos.  Eprouve une authentique répulsion à l'égard des Asiatiques.  N'est pas trop fan des Noirs non-plus.  Et plus j'y pense, plus ça me surprend.

Comment une fille aussi gentille et cultivée, qui côtoie à New York les communautés du monde entier, peut-elle être aussi aveuglément réfractaire aux cultures qui ne sont pas la sienne?  Je voudrais comprendre.

Je me suis aperçu de son racisme dès le premier verre qu'on a été boire ensemble.

Je l'ai emmenée dans un bar à saké de l'East Village.  On a bu deux bouteilles en discutant de tout et de rien.

Ca se passait bien mais je ressentais un certain malaise.  Elle était vraiment trop belle.  Trop séduisante. A tel point que j'en étais un peu déconcerté.

Pourtant son racisme me rassérénait.  Je n'avais de toutes façons rien à faire avec une fille qui faisait preuve d'une telle intolérance.  Pas pour plus d'une nuit en tous cas.

Mais elle était sublime.  Avait beaucoup d'esprit et un charme incroyable.  Juste avant qu'on ne se lève de table, j'ai perçu quelques signes enrourageants: elle laissait apparente l'intérieur de sa cuisse, se tripotait les cheveux, parlait beaucoup...

Nous sommes sortis du bar et je l'ai embrassée.  Elle a plongé sa main dans mes cheveux.  La beauté de son visage rendait la scène proprement irréèlle.

On s'est revu plusieurs fois, juste pour boire des verres.  On discutait pendant des heures entières  Et chaque minute était plus délicieuse que la précédente.  On s'embrassait à pleine bouche, on riait sans s'arrêter.  Sa beauté, son humour et son élégance me surprenaient à chaque fois davantage.

La tendresse qui rythmait nos rendez-vous n'empêchait pas à son racisme de faire de brèves et subtiles incursions.  Bizarrement, ça commençait à m'amuser un peu.  Peut-être parce qu'il était à-priori dénué de haine, et semblait plutôt se nourrir d'une certaine défiance à l'égard de la différence...  Anyway.

On était très complice mais je sentais bien qu'elle ne voulait pas coucher avec moi tout de suite.  Donc je n'insistais pas.

On s'est revu Samedi dernier.  On a bu et discuté pendant 6 heures, qui sont passées aussi vite que 10 minutes.  Elle me propose de monter chez elle.

Elle me montre la vue exceptionnelle de sa terrasse, qui surplombe Central Park et l'ensemble de l'Upper West Side.  On commence à s'embrasser sur son canapé.  Je lui dégraffe son soutien-gorge, prend dans mes mains ses petits seins incroyablement sexy, caresse son entre-jambe par dessus son pantalon.

Elle m'embrasse passionnément, me dévore le cou et l'oreille.  Mais me dit qu'elle préfère attendre un peu avant d'aller plus loin.  Parce que "she likes me" et je devrais m'en sentir honoré...  Elle me dit "I don't sleep with multiple guys", ce à quoi je lui réponds "no multiple guys here, it's just me".  Elle rit, me dit que je suis un "smartass" en me décochant un sourire à vous foudroyer sur place.  Mais pour ce soir, c'est sans espoir.

Il se trouve que j'ai une copine à New York, avec qui je vis depuis un peu plus de deux ans.  Une fille adorable, que j'aime de tout mon coeur, mais qui impose une certaine retenue à ce genre d'escapades.

Cependant elle voyage environ une semaine tous les mois.  Ce qui me laisse une certaine liberté.

J'ai donc raconté à Karina que je vivais à Paris, et que je venais à New York pour affaires à une fréquence calée sur celle des voyages de ma copine.  Cela me permet de la voir assez régulièrement.  En toute sécurité.

Après cette dernière soirée passée chez elle, j'étais censé repartir le soir même pour Paris.

Elle m'a donc proposé de m'héberger lors de la prochaine semaine que je passerai à New York.  C'est dans à peine 10 jours, et depuis je ne pense qu'à elle.  Pour tout dire, je ne peux pas attendre de la revoir.  Autant pour profiter de ses qualités irrésistibles, que pour tenter de comprendre ce racisme des plus surprenants.  A suivre donc..


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