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22.9.16

Vaincu par la dentelle



Ce qui rend la vie sympa à New York : la ville est tellement dense qu'on y voit toujours des trucs inouïs. L'extraordinaire y est ordinaire.


Et ça va dans les deux sens. Dans le bon comme dans le mauvais. Ou plus exactement, dans le très mauvais comme dans le très bon.





J'ai vu des héroïnomanes en manque chier leur diarrhée infâme entre deux voitures. Des types fumer leur crack peinards dans le métro. Des cyclistes se faire éclater par des camions qui allaient beaucoup trop vite pour leur laisser la moindre chance.


Mais souvent aussi on témoigne de choses fabuleuses. Et les plus fabuleuses de toutes, ce sont les filles qui de temps en temps bénissent de leur déhanchement certains trottoirs de cette ville.


Au début de cet été par exemple. J'étais tranquillement assis dans Union Square Park quand une fille s'est mise à déambuler la poitrine à l'air. Deux seins considérables, parfaitement formés, qui se balançaient en plein soleil, au rythme de ses pas.


Fantastique.


Mais c'était rien comparé à aujourd'hui.


Aujourd'hui, j'ai aperçu la fille la plus extraordinaire de tout l'été. La fille la plus incroyable que j'ai vue à New York en fait. Peut-être même de ma vie entière. Je dois vous en parler.


Il faisait très chaud aujourd'hui. Grand soleil. Au moins trente degrés. Je sortais à peine de mon bureau pour aller chercher mon déjeuner quand cette fille m'est passée sous le nez.


Brune, assez grande, une vingtaine d'années. Fine et bronzée. Un canon, mais comme on en croise somme toute assez souvent.


C'est sa tenue qui m'a interpellée.


Elle portait une petite robe en dentelle noire. Sexy, mais à priori rien de bien spécial non-plus. Au premier regard en tout cas on ne remarquait rien. Mais en s'y intéressant d'un peu plus près on se rendait compte que sous sa robe en dentelle noire, cette fille ne portait rien. Strictement rien. Elle était totalement nue.

On voyait la peau de tout son corps derrière son tissu de dentelle noire. Le haut de son dos. Le creux de ses reins. La raie de ses fesses. Ce cul parfait. Et sa petite touffe dans le creux du haut de ses jambes. C'était extraordinaire. Foudroyant. J'étais hypnotisé.


Sans même m'en rendre compte je me suis mis à la suivre. Mon regard ne pouvait se détacher de ses fesses complètement nues. Il ne manquait rien de leur mouvement. Et cette petite touffe qu'on distinguait clairement, si on y regardait bien, juste sous ses fesses, dans le creux du haut de ses jambes.. J’allais mourrir.


Je l'avais maintenant suivie sur une dizaine de blocs et mon coeur battait à fond. J'essayais de retrouver mes esprits. Pour me figurer quoi faire.


Mon premier instinct : trouver un moyen de lui adresser la parole. Une approche. Quelque chose à lui dire. J'étais tellement attiré. Je devais lui parler.


Mais j'en étais incapable. Je ne pouvais tout simplement pas. Mon coeur battait beaucoup trop vite. Ma bite était trop dure. Et elle était tellement nue, comme ça en pleine rue... J'étais incapable de lui adresser la parole. A elle ou a qui que ce soit d'autre. Impossible. On sait bien que le sang d'un homme irrigue soit son cerveau ou soit sa bite. Il n'en restait pas une goutte pour mon cerveau.


Ses fesses complètement nues sous son tissu de dentelle étaient sublimes. Mon esprit était assailli par des avalanches de désir. Perdu dans le brouillard d'une excitation extrême. En ce moment précis, cette fille aurait pu exiger n'importe quoi de moi. J'aurais renoncé à tout ce que je connaissais pour glisser ma main entre ses jambes. J'aurais tué pour l'effleurer.

Et puis mon deuxième instinct a surgi.


J'étais beaucoup trop excité. Mes yeux enregistraient toujours les merveilles qui lui étaient offertes, et mon cerveau m'implorait de m'occuper de la situation. D’une manière plus réaliste. Et solitaire.


Mon deuxième instinct était de me demander où aller me réfugier pour résoudre cette situation.


Et tout à coup elle s'est arrêtée de marcher. Pour embrasser la copine qu'elle venait de retrouver. Et quand elle s'est retournée ses deux seins m'ont sauté dans le champs de vision. Leur forme était parfaite, eux-aussi. Cette fille était sublime. Et si subtilement nue, comme ça en pleine rue... Ses deux tétons pointaient délicatement entre la dentelle. Mon coeur battait à un rythme infernal. J’allais mourir une deuxième fois.


Je suis vite rentré au bureau. Me suis enfermé à l'abri du regard des autres. Soulager ces déferlantes de désir. Anéanti par tant de beauté. Vaincu par la dentelle. Et j’ai fait ce qui était en mon pouvoir. Ce qui était de mon devoir. Presque comme un hommage. Avant de vous raconter cette brève aventure, la tête maintenant un petit peu apaisée.





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