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6.12.15

Privilèges d'un Français à New York


Avant-hier un type se branlait dans le métro. Il était seul en bout de rame et se l'astiquait franchement.

Une autre fois je me penchais dans la rue pour ramasser mon parapluie. C'était juste devant le Dunkin Donuts de 3rd Avenue.


Et en levant les yeux je me suis retrouvé nez-à-nez avec les deux couilles du type assis derrière la fenêtre. Elles apparaissaient clairement sous son short beaucoup trop large. Évidemment c'était voulu. Un autre tordu.

Mais ça m'a fait réaliser un truc.

Si les filles de New York aiment bien les Français c'est parce qu'elles nous voient comme des types à part. Certes un peu pervers, mais pas vraiment méchants. En tous cas beaucoup moins que certains.

Parce que New York regorge de creepy dudes. Des cas extrêmes cités ci-dessus à ceux qui vont les suivre dans l'ombre jusqu'à chez elles après les avoir repérées dans un bar.

Chacune de mes copines regorge d'histoires de ce type. On n'imagine pas ce à quoi les filles doivent faire face. Parce que nous les mecs on n'est jamais emmerdé par des filles creepy.

Je n'ai pas encore surpris de fille en train de se masturber dans le métro par exemple. Ou laissant une main traîner sur les fesses d'un homme qui n'a rien demandé, l'air de rien, au prétexte que le train est bondé.

Les folles existent bien-sûr. Mais ces déviances sexuelles ne semblent qu'être initiées par des hommes, et dirigées contre des femmes.

Donc les filles de New York montrent les dents. Elles se méfient. Quand elles rencontrent un mec elles se disent que c'est sûrement un autre tordu et doivent toujours être convaincues du contraire.

Sauf avec nous Français. C'est différent. Elles baissent la garde. Se détendent un peu. Et ça nous donne droit à des privilèges auxquels les Ricains ne goûtent jamais.

Par exemple il leur sera presque impossible de parler à une fille dans la rue et de l'emmener boire un verre dans la foulée. Ou même d'obtenir son numéro. Alors qu'avec nous elles se laissent faire sans hésiter si vous leur plaisez un peu.

Ou pour ramener une fille chez eux dès le premier soir. Si elle n'est pas ivre morte ils n'ont aucune chance.

New York est une ville où tout le monde boit beaucoup, donc ils arrivent quand-même à leurs fins. Mais ça requiert cette condition dont nous Français pouvons très bien nous passer. Il suffit de leur faire baragouiner un peu dans notre langue et de les cueillir à point quand elles se mettent à rougir. Disons qu'en un mot c'est plus simple.

Un autre de nos privilèges, et pas des moindres, est la pipe sans capote. LA PIPE SANS CAPOTE. On prendrait presque ça pour un acquis. Mais pour mes amis Ricains c'est quelque chose qui n'existe pas. Pas avec une fille qu'ils viennent de rencontrer en tous cas. Jamais.



Elles ont peur d'attraper des maladies ou des microbes et je ne sais pas trop quoi d'autre. Elles se disent que leurs bites ont été racler dans des endroits auxquels elles n'osent même pas penser. Les filles de New York voient leurs équivalents masculins comme des city rats toujours dégueu.

Mais avec nous pas de problème. On est clean. Elles ne croqueraient pas dans une baguette sous cellophane, alors pourquoi nous sucer avec une capote?

Alors après attention. Je ne vais pas vous dire qu'être Français à New York est idéal à tout point de vue. Pouvoir plaisanter de vos origines est par exemple indispensable. Ils aiment beaucoup se moquer de nous.

Mais au niveau des filles par contre tout va bien. Je n'y ai toujours vu que des avantages.


'Come down
And waste away with me
Down with me'



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