A de nombreux égards, Paris et New-York sont diamétralement opposées.
Cela ne va pas de soi car après tout, nos civilisations sont soeurs. Mais des soeurs qui ne se comprennent pas toujours, et qui agissent très différemment.
La "dating scene" est sans doute le terrain sur lequel ces différences sont les plus flagrantes.
Commençons par la Parisienne.
Au cours des premiers rendez-vous, la Parisienne adoptera le comportement d'un véritable petit glaçon. Elle sera froide et/ou crispée, franchement pas très "flirty", et vous aurez souvent l'impression d'être en train de discuter avec un pote. Les premiers rendez-vous sont généralement dénués de toute manifestation d'attirance. Tout ça rend le processus assez pénible.
Puis, tôt ou tard (souvent assez tard), viendra le moment du premier bisou. Ce moment critique marquera le passage à une relation exclusive. La Parisienne vous désignera désormais sous le sobriquet "Monmec". Vous pourrez espérer partager son lit dès ce premier baiser obtenu.
Rien de commun avec le comportement d'une New-Yorkaise.
Cette dernière n'hésitera pas à vous communiquer d'emblée, dès le premier "date", son éventuelle attirance.
Le premier baiser intervient généralement à l'issue de ce premier rendez-vous. Alors commence le temps des supputations et le questionnement sur l'imminence possible d'une relation plus "intime".
Vous n'obtiendrez généralement pas de faveur particulière avant le troisième date. Mais on peut toujours rêver, et on saura en tous cas vous faire patienter décemment.
La New-Yorkaise continuera à voir d'autres personnes par ailleurs, y compris une fois que vous serez plus intimes. Elle n'en attendra toutefois pas plus de vous, jusqu'à ce que la relation devienne plus sentimentale. Et alors, à New York comme à Paris, plus question de déconner. Ou alors en étant très prudent.
La New-Yorkaise est donc beaucoup plus formatée que la Parisienne (3 dates, puis relation non-exclusive, avant de passer à quelque chose de plus "sérieux"), mais aussi beaucoup plus fun.
Et très sincèrement, sexuellement, c'est quand même autre chose.
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