Elle me demande si quelqu'un est assis à côté de moi. Je lui réponds "you" et elle sourit.
C'est au comptoir d'un bar et cette fille est en jogging. Mais elle est vraiment pas mal.
C'est d'ailleurs un truc assez New Yorkais: les très belles filles n'hésitent pas se pointer en jogging. Pas maquillées et encore toutes transpirantes de leur scéance de fitness. Ce sont les seules à faire ça. Pourquoi pas.
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"Juicy", dans tous les sens du terme |
Karina insistait souvent pour aller boire un verre juste après que l'on ait été courir. On se retrouvait dans un resto, elle impeccable, le cheveu au vent, pas une goutte de transpiration, et moi totalement répugnant.
Mais peu importe. Cette fille est en jogging et elle est splendide. Blondes aux yeux verts, un corps époustouflant. Elle a 25 ans et parle comme si elle en avait 35. Elle me dit qu'elle est Hollandaise. Arrivée à New York il y a 10 ans pour être mannequin.
Aujourd'hui elle n'a plus l'âge, et s'est donc reconvertie dans le "scouting". C'est-à-dire qu'elle est très bien payée pour passer son temps à dénicher des bombes atomiques à travers le monde. On a fait pire.
Elle m'explique que les filles sont généralement découvertes, dans tous les sens du terme, à 14 ans. Par morale, elle préfère attendre qu'elles en aient 16 avant de les remettre entre les griffes d'impitoyables agences de mannequins. En tous cas elles sont toutes super skinny et very sexy.
Elle me montre la serveuse du bar: "she wants to get in the business". Son jugement est implacable: aucune chance. Beaucoup trop grosse. La pauvre fille est filiforme.
Je lui demande comment c'est de travailler avec des bombes toute la journée. Elle me répond que ça lui plaît mais que parfois, quand elle voit un petit cul vraiment trop parfait, elle a beaucoup de mal à se retenir d'y mettre la main. Bonne réponse sweetheart.
Elle me laisse son numéro et on s'est revu le weekend dernier.
Kirsten, c'est son nom, n'y va pas par quatre chemins. Elle me demande combien je gagne après environ 30 minutes de conversation.
Je lui réponds en arrondissant assez généreusement. Elle me dit que c'est loin d'être assez. Sur le ton ferme et définitif avec lequel on repousse un marchand de tapis trop insistant.
On boit quand même quelques verres et elle finit par me dire que je lui plais. Mais qu'on ne se sera jamais, absolument jamais en couple. Elle serait pourtant ravie de m'inviter chez elle pour un "nightcap".
Kirsten est la version féminine du queutard. Plus sincère. No bullshit. Parce qu'elle sait très bien que la simple promesse du sexe est amplement suffisante.
Et sa promesse, elle l'a tenue.
On venait à peine d'entrer chez elle quand elle m'a plaqué au mur. Je glisse mes deux mains sous sa jupe très courte pour m'apercevoir que son string lui laisse les fesses complètement à-découvert. Son tout petit cul était vraiment très ferme. Mes mains se souviennent encore de sa douceur.
Son corps était absolument parfait. Une gravure de marbre, mais au sang très chaud. Elle n'avait peur de rien.
On a baisé plusieurs fois ce soir là, et j'étais sur le départ quand elle m'a dit:
"Listen babe, on va se revoir. Mais plus de bar/resto/whatever. On n'est certainement pas ensemble et je gagne bien assez pour pouvoir me payer à boire et à manger. Thanks. Je vais t'appeler dans la semaine pour que tu passes. Il est possible que j'ai une copine avec moi. Et t'as pas intérêt à être en retard".
Only in New York.
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