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8.11.13

La guerre des races


Les New Yorkaises se livrent à une véritable "guerre des races" sur le terrain de la séduction.

Elles sont extrêmement compétitives et cherchent constamment à accroître leur valeur sur le marché du sexe. Obsédées par le "thigh gap", le "chub rub", la taille de leur décolleté et leur performance au lit.

Mais aussi abrupte que ça paraisse, il existe un élément qu'elles ne contrôlent pas et qui les rendent folles: l'aspect de races.



Les filles Noires accusent les Latinas de voler "leurs" mecs.  Les Blanches feraient de même avec les Latinas, et toutes se liguent contre les Asiatiques.

A New York, on en vient même à parler de "yellow fever" (fièvre jaune).  Parlez-en à n'importe quelle poule et elle se montrera intarissable.  Rarement sans un soupçon d'hystérie.  Quelle mouche a bien pû piquer tous ceux qui préfèrent les filles aux yeux bridés?

Pour une New Yorkaise, c'est très simple: ils veulent une fille soumise, dépendante, qui satisfasse leurs moindres désirs sans broncher.  Leur conclusion: bon débarras.  Des mecs comme ça elles n'en veulent pas.

Elles n'ont pas forcément tort, mais la vérité est un peu plus nuancée.

Les filles de New York sont indépendantes et ont un caractère en acier trempé.  Elles n'hésitent jamais à faire connaître leurs moindres désirs, qui doivent généralement être compris comme des ordres.

Il faut bien comprendre que la New Yorkaise et la Française sont assez différentes sur ce point.

J'ai souvent remarqué un certain ressentiment de la Française à l'égard des hommes, dont la source est sûrement à chercher du côté des rapports hommes/femmes de la génération précédente.

C'est vrai que la mère de la Française, appelons-là Jeanine, n'a pas été traitée avec beaucoup d'égards:

"Vas-y Jeanine, tu bosses si tu y tiens tant que ça, mais n'espère pas être dispensée des tâches ménagères pour autant, et surtout pas de ton devoir sexuel quotidien cocotte."

Elle a pris cher Jeanine et elle s'en serait bien passée.

Du coup, sa fille se met d'instinct sur la défensive par rapport au "sexe fort".  Elle cherche à dominer le mâle et à lui couper les couilles à la première occasion.

Je n'ai pas suffisamment de doigts pour compter mes amis ayant disparu des soirées ou autres parties de poker, à compter du jour où ils se sont fiancés.  Et ce n'est pas l'envie qui manquait.

Au contraire, la New Yorkaise n'éprouve pas le moindre ressentiment à l'égard des hommes.  Elle n'est pas sur la défensive et c'est d'ailleurs tout le contraire: la poule de New York attaque de front.  Intransigeante et exigeante, vous avez intérêt à assurer en permanence et à satisfaire ses moindres désirs.

En un mot, la New Yorkaise est assez casse-couilles, quand la Française est plutôt coupe-couilles.

Nombreux sont donc ceux qui préfèrent se tourner vers des filles réputées moins "difficiles", telles que les Asiatiques.

Pourquoi pas.

L'un dans l'autre, je suis dingue des New Yorkaises.  Surtout si "l'un" c'est moi, et que "l'autre" est au féminin.  Mais cette compétition les conduira sûrement à se calmer un peu, et la France gagnerait certainement à connaître une épidémie de fièvre jaune..

- Un Français à New York sur Facebook -

- @_UFANY -

Your Southern Can Is Mine by The White Stripes on Grooveshark
"You may be deathbed sick, baby, graveyard bound.
Gonna make you moan like a graveyard hound.

So there ain't no use in bringin' no jive to me,
Your southern can is mine, in the mornin',
Your southern can belongs to me."


2 commentaires:

  1. L'un dans l'autre, tu m'as tuée de rire coco!!

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  2. Post drôle et intelligent. T'as eu des aventures avec des asians histoire de vérifier l'intérêt qu'elles suscitent chez les Ricains?

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