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10.11.16

Comment j'ai vaincu les crises de panique


Si vous pouviez changer un truc chez vous, un seul, comme-ça en claquant des doigts, ce serait quoi?

Pour moi la réponse c'était "arrêter d'avoir ces crises de panique".



Si vous n'avez jamais eu de crise de panique en gros ça se passe comme ça: vous êtes en train de mourir.

Et de perdre la tête. En même temps.

L'impression que votre corps vous lâche. Votre coeur bat 200 à l'heure. Vous n'arrivez plus à respirer. Votre cerveau part en vrille. C'est la fin. Et en plus vous devenez fou. Ca peut durer comme ça pendant plusieurs heures.

Perso j'étais un habitué. Les crises de panique, j'en avais eu depuis presque 10 ans. Parfois tous les jours.

Si vous n'avez jamais eu de crise de panique je sais ce que vous êtes en train de vous dire. "Relax coco. Pète un coup. Y'a pas de quoi se mettre dans des états pareils. Raisonne-toi un peu".

Le truc c'est que ces crises sont très difficiles à contrôler. C'est psychologique, mais c'est surtout physique. Et si vous y êtes sujet vous savez de quoi je parle. C'est presque impossible à contrôler. Mais c'est possible.

Depuis que j'ai décidé de vraiment prendre les choses en main ces putain de crises sont complètement terminées. Fini. Mais ça n'a pas été immédiat. Et peut-être que ça marchera pour vous, mais peut-être que ça ne marchera pas. J'en sais rien. Tout ce que je peux vous dire c'est que pour moi ça a marché.


1. Réaliser

La première étape c'est de réaliser ce qu'est une crise de panique. L'identifier quand elle est en train d'arriver.

Vous n'êtes pas en train d'avoir une crise cardiaque. Une crise cardiaque se manifeste par une douleur au coeur. Vous n'êtes pas en train de devenir fou non-plus. Vous n'allez pas vous évanouir. Vous n'allez pas mourir (tout-de-suite). Votre santé n'est pas en danger.

Une crise de panique ca survient quand une angoisse souvent sournoise, tapie dans l'ombre, nous empêche de respirer correctement. En particulier, la respiration est bloquée au niveau du sternum. Juste entre vos deux tétons.

C'est ça, une crise de panique. Et c'est ce qui est en train de vous arriver. Comme ça a déja été le cas par le passé. Et vous n'avez toujours pas claqué.

Il faut ensuite bien savoir que ce qui engendre la crise, c'est souvent la peur de la crise.

Chaque crise contribue donc à renforcer votre condition. Rappelez-vous en la prochaine qu'une crise pointe le bout de son nez. C'est une incitation rationnelle à l'éviter. Et chaque élément rationnel, qui vous ancre dans la réalité, est bienvenu.

2. Respirer

Quand une crise de panique survient c'est très difficile de se forcer à respirer correctement. Justement parce que c'en est la cause. Mais si vous y parvenez, la crise s'en va d'elle-même. Pouf. Comme par magie.

Respirer profondément du bide et par le nez pendant 5 secondes. Maintenez pendant deux secondes. Puis expirez pendant 5 secondes. En deux minutes la crise disparaît.

Un autre truc qui peut aider c'est de fixer des choses stables, qui ne bougent pas. Comme vos chaussures sur le sol par exemple.

3. Se bouger

Faire du sport fréquemment. En particulier ce qui s'appelle du HIIT (pour High Intensity Interval Training). Les crises ont disparu juste après que je m'y sois mis.

Le HIIT ça consiste à se pousser à fond pour de brèves périodes. Puis se reposer. Et recommencer. 5, 6, 7 fois de suite.

Vous pouvez faire ça en courant, en vélo ou sur toute autre machine de la salle de sport. Allez à fond pendant 30-45 secondes. Il faut vraiment que vous soyez essoufflé. Puis récupérez en allant très lentement pendant 90 secondes. Recommencez à fond pendant 30-45 secondes. Et ainsi de suite.

C'est aussi la meilleure façon de perdre du gras et de devenir plus résistant. Comme ça en passant.

4. Bien manger

C'est-à-dire sain. En particulier évitez les sucres, rapides ou lents, trop raffinés. Genre les petits gâteaux d'après le dinner ou les pâtes que vous bouffez tous les soirs devant la télé. Pas besoin d'être ta mère pour savoir que c'est pas bon.

C'est comme ça que j'ai vaincu les crises de panique. Ca m'a vraiment aidé tout ça. Et j'espère que ça vous aidera vous-aussi, ou ceux de vos proches qui subissent ces épisodes pas très marrants.

Prochaine étape : la méditation. Je sais, tout le monde s'y met. Et ben bientôt moi-aussi. Dès que j'ai trouvé la patience.




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