21.10.14
La taille qui compte
Chacun le sait. Une belle paire de seins est une bénédiction pour toute fille qui en est gratifiée.
Les portes de restaurant s'ouvrent toutes seules devant une grosse poitrine. Elle attire les regards désireux quand ils sont masculins, admiratifs et envieux quand ils sont féminins.
Une belle paire de pêches permet de décrocher des jobs, de boire à l'oeil, et plus généralement de mettre toute l'autre moitié de l'humanité au garde-à-vous. Prête à servir.
Tous les hommes se changeraient en gentlemen si les implants mammaires étaient remboursés par la sécu. Même les moins délicats d'entre nous seraient plongés dans un état constant de béatitude servile.
Les femmes apprécieraient, forcément. Et les tensions du quotidien s'en trouveraient appaisées. L'harmonie sociale serait (r)établie. C'est un type qui donnerait tous les plus beaux seins de New York pour un petit cul bien sexy qui vous le dit.
Le Bonheur National Brut augmenterait à mesure que les poitrines s'alourdiraient. Les affaires de notre capitaine mal-aimé s'arrangeraient à coup sûr avec ça. Au point où il en est, autant prendre des mesures un peu couillues.
Enfin. Je ne vous apprends rien avec tout ça. Le pouvoir du décolleté abondant est explosif. Ce n'est un secret pour personne.
En revanche, on évoque rarement l'avantage que représente le fait d'être généreusement doté de l'autre côté.
"C'est pas la taille ki compte, c'est comment kon s'en sert", etc. etc.
Bullshit.
Quand une femme s'asseoit nue sur un homme, quand elle glisse tout le long de son gros membre pendant une dizaine de minutes et que, forcément, elle jouit 2-3 fois, et bien cette femme, elle tombe amoureuse. Systématiquement.
Elle ne pourra pas non-plus s'empêcher de poser toutes sortes de questions.
Les filles sont toujours très curieuses à cet endroit. On vous demandera si une seule fille a déjà eu le courage de vous quitter, vous et votre baigneur géant. Ou encore si votre intimité vous procure un surcroît de confiance en vous. Ce genre de choses.
Alors cette curiosité peut surprendre. Parce qu'il ne s'agit quand même pas de quelque chose de très compliqué. Tu touches, ça grandit. Tu touches plus, ça rétrécit. C'est tout.
Il n'y a pas milles questions à se poser. Aucun mystère à percer.
Pourtant les filles en parlent beaucoup entre elles. Enormément. Et leurs spéculations sont parfois farfelues.
Je vais vous raconter la plus surprenante d'entre elles. Récemment j'étais à un concert avec deux copines. La queue pour aller aux toilettes étaient délirante: peut-être 50 types qui se tortillaient sur place en attendant de se vider la vessie.
Et vous savez ce que les deux m'ont demandé, avec de grands yeux avides de satisfaire une curiosité très sincère?
"Est-ce que vous les hommes, vous partagez l'urinoir quand il y a autant de monde que ça?"
.......
Bien sûr.
Et puis on en profite pour croiser l'épée aussi, après s'être aspérgé l'un-l'autre.
Une autre copine m'avait raconté qu'elle s'était retrouvée au lit avec un type qui avait une cacahuète entre les jambes. Intriguée, elle a tenu à le revoir pour un autre date, afin de le ramener chez elle et de confirmer sa première impression.
Vérification faite, le type s'est retrouvé avec un nouveau surnom. Le genre de surnom qu'on garde pour la vie: baby carrot. Elle ne l'a plus jamais revu.
Aucune pitié. Les filles n'ont aucune pitié. Et ça se comprend: une petite bite est une petite bite et restera une petite bite. Quoi qu'on fasse. Telle situation ne laisse pas de place à l'espoir.
En revanche, un homme bien doté niquera à volonté. Parce qu'elles en revoudront toutes. Encore. Et encore un peu plus, quand vous pensiez qu'elles s'étaient enfin lassées.
Cette vérité n'est jamais prononcée, par délicatesse pour celles qui le sont le plus. Et parce qu'elle n'est révélée que dans l'intimité. Elle n'est pas accessible à tous.
Mais cette vérité, ne nous y trompons pas, n'en est pas moins une.
"I cut like a buffalo"
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