20.6.14
(niquer en douce)
J'ai une copine possessive. Rien de vraiment exceptionnel, mais quand même.
7 sur une échelle de 1 à 10. Je reçois toujours un texto inquisiteur quand je bois des verres entre potes. Elle veut savoir où je suis quand ce n'est pas au bureau. Un bon 7.
Alors niquer ailleurs exige une organisation minutieuse.
Il m'a déjà fallu installer une confiance absolue. Ne jamais laisser son oeil se ballader le long d'autres jambes en sa présence. Et la tromper? Mon dieu JAMAIS!! Je ne suis pas ce genre de types. Pas du tout.
Cette confiance totale est indispensable. Le préalable à tout le reste.
Il convient ensuite d'élaborer une stratégie claire et bien pensée.
En premier lieu, réduire au maximum le nombre de rendez-vous requis avant de se retrouver bien au chaud entre deux cuisses. Parce que chaque escapade est une autre occasion de se faire coincer.
Pas le temps d'emmener la fille trois fois au resto pour voir un bout de fesse. C'est trop risqué.
Ma méthode a longtemps été la suivante: je rencontrais des filles dans des bars - si je sentais du sang chaud leur couler dans les veines je prenais leur numéro.
Ca a le charme de l'artisanat. Certes. Mais tout ça reste assez approximatif. Vous n'êtes jamais sûr de tomber sur une chaudasse.
Maintenant, vous le savez, je préfère passer par Tinder. Un rendez-vous et c'est bouclé. Plus besoin d'écumer les bars pour trouver celle qui convient, pendant que ma copine se demande ce que je peux bien être en train de foutre.
J'en suis même arrivé à me faire passer pour un touriste. A New York pour quelques semaines. Radical.
Celles qui mordent à l'hameçon ne sont clairement pas là pour enfiler des perles et trouver le Grand Amour.
Je les rencontre autour d'un verre et visite généralement leur appart' dans la foulée du second date. Le but est de croquer très vite. Think blitzkrieg.
Par contre j'aime bien prendre mon temps pour niquer.
La baise crade dans les chiottes a son charme mais je préfère m'appliquer un peu. Et je ne vais évidemment pas répondre au téléphone pendant ces quelques heures passées sous les draps de la poule. Ca peut éveiller les soupçons. Là est le vrai risque.
Le top reste bien sûr l'intemporel "5 à 7" mais à New York c'est compliqué. Ca bosse trop.
Mon alibi favori: un déjeuner de weekend entre potes, de préférence à l'autre bout de la ville. Ma copine se dit que je connais le Queens comme ma poche. La tranquillité est à ce prix.
Et puis il y a aussi tout ce qui va de soi. Eviter de rentrer avec la bite qui sent le caoutchouc. Ou la bouche qui lui envoi des effluves de poisson droit dans les narines. Mais l'essentiel n'est pas là.
Le meilleur moyen de ne pas se faire choper est de ne surtout jamais la délaisser. Jamais.
Parce que si vous la délaissez elle va vous quitter.
C'est d'ailleurs ainsi qu'on se fait tous avoir. On s'excite pour la nouveauté au point d'en négliger celle qui compte vraiment. Et niquer ailleurs se change en vice.
Si je ne 'sens' pas une escapade je n'y vais pas. Aussi simple que ça.
Si elle a le moindre soupçon je renonce à une partie de jambes en l'air sans (trop de) mal. Les petits culs chalheureux sont trop nombreux dans cette ville pour se braquer sur un seul en particulier. Et prendre des risques inconsidérés..
Baiser ailleurs doit être une distraction. Jamais une priorité. Peu importe les délices escomptés...
"Oh, girl
I’d be in trouble if you left me now"
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