Pourquoi les ruptures se passent-elles généralement si mal? Parce qu'on attend de se détester pour se quitter.
Rompre doit être devenu une question de survie - parce qu'on est terrifié à l'idée d'être seul.
Il faut dire que la peur nous colle à la peau dès notre naissance.
On a peur d'être abandonné par nos parents. On a peur de se chier dessus, aussi. Une fois qu'on a appris à faire des traces sur la faillence, on a peur de ne pas avoir d'amis. De ne pas plaire aux filles. De ne pas être aimé.
Puis on grandit et on a redoute de ne pas être à la hauteur. Constamment. Dans notre travail, alors on procrastine. Dans nos relations, alors on essaye de ne pas trop s'attacher, ou de ne pas se quitter. Dans toute notre vie, et on passe à côté de ce qu'elle a de mieux à offrir.
Parce qu'on a peur. Et j'en ai assez d'avoir peur.
Les meilleures choses me sont arrivées quand j'étais au fond du trou. Je n'avais plus rien à perdre et je n'avais plus peur.
J'agissais comme si la vie était légère et futile, parce que plus rien ne comptait.
Mais la vie est légère et futile. Faut-il vraiment être désespéré pour s'en rendre compte?
New York n'est pas seulement une ville qui inspire. C'est l'endroit où j'ai décidé de changer de vie. De ne plus avoir peur. Et la vie n'a jamais été aussi sympa.
"Lonely-hearted lovers struggle in dark corners
Desperate as the night moves on, just a look and a whisper, and they're gone"
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