Chaque ville a ses drogues.
A New York, avec sa frénésie de vivre et sa volonté de puissance, la coke pour s'exciter, l'herbe et la codéine pour rêver. La première me fait personnellement horreur. J'aime beaucoup les deux autres.
(codéine) |
L'Ouest des Etats-Unis est plus introspectif. Les champignons n'y sont pas destinés qu'aux omelettes.
Le sexe et la fête sont omniprésents à Miami. L'ecstasy et la poudre les accompagnent.
A la totalité des pays de l'Est, l'héroïne et son désespoir autodestructeur.
Paris, avec sa mélancolie douce et romantique, se prête davantage au haschich (ou "hakike", comme disait Coluche). Les plus belles pages sont sorties de cerveaux perchés sur l'Ile Saint-Louis.
Chaque ville a son caractère. Ce caractère façonne l'état d'esprit de ses habitants. Et les drogues le magnifie.
A chacun sa came.
"I be that pretty motherfucker, Harlem's what I'm repping [...]
So hood and we so street, sippin on that codeine
We hustle hard no sleep, your bitch loose that's no leash"
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