Je discutais du mariage gay avec un natif de New York.
Un type brillant, qui joue d'instruments dont vous n'avez jamais entendu prononcer le nom. Il mange des coeurs de bison bio un jour sur deux (ou de chèvre, c'est selon), et se fait son petit trip aux champignons tous les Jeudi soir.
Tout ça pour dire qu'il est très ouvert d'esprit.
Ceci est un Van Orlax |
Il n'empêche. Je lui disais que des centaines de milliers de personnes étaient descendues dans les rues de Paris pour s'opposer au mariage pour tous. Et le bougre de me regarder avec des yeux écarquillés de surprise.
Je lui demande pourquoi ça l'étonne autant. Il me répond que "s'il y a un pays qui serait favorable au mariage gay, c'est bien la France".
Ah bon? "No offense, mais tu sais, la façon dont vous vous habillez, rien que pour commencer... Come on."
Ok, c'est vrai qu'aux States "l'idéal masculin" est plus traditionnel. Dans le sens où le concept de métrosexuel n'existe pas, par exemple. Si on s'habille comme un gay, c'est bien qu'on doit être gay. Au moins un peu.
Bon, c'est pas forcément plus mal comme ça. Mais le fait est que le mâle américain nous voit comme une bande de petites fillettes.
Le Français "prend soin de lui même". Il travaille son style et "est en phase avec ses émotions". Pas forcément adepte de la gonflette pour autant...
Mais vous savez quoi? Il se trouve que les Américaines adorent ça.
J'ai mené ma petite enquête auprès de poules qui sont sorties avec des Français (moi mis à part). L'avis est unanime. Les Américains sont jaloux de notre succès auprès des filles. Ils ne se sentent simplement pas à la hauteur.
Ajoutez à cela notre accent, qui est de l'avis général "The Sexiest In The World", et vous comprendrez que c'est pas facile-facile pour les Ricains...
Ils nous chambrent donc dès qu'ils en ont l'occasion, sur le mode culture = raffinement = pédé.
J'ai d'ailleurs souvent entendu des types taquiner Karina quand on était ensemble. "So you like the accent huh?". Ce à quoi elle répondait systématiquement "I'm with him despite of the accent". Bien sûr, elle mentait.
(dans le métro) |
Mais notre supposée supériorité ne se limite pas aux apparences.
On est connu pour parler de sexe comme des gosses, de façon assez puérile et génée. Par contre quand il s'agit de pratiquer on assure. Au contraire des Américains, qui parlent de cul toute la journée mais sont apparemment des coups misérables. Wham, bam, thank you Ma'am.
Les Américains ont de très bons côtés et nous en avons de franchement mauvais. Mais quand on en vient à l'essentiel laissons les New Yorkaises choisir. Seul leur avis importe.
Pédé, mais viril^^ ...cool !
RépondreSupprimerT'as tout compris. :)
RépondreSupprimerOu "ni pédé ni viril"
RépondreSupprimerC'est vrai que gonflette c'est pas trop notre truc. En même temps j'ai été à Miami cet été et c'est pas joli-joli ces muscles en plastiques avec lesquels ils se trimballent tous
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