Comment ne plus se prendre de vents

Tout le monde se prend des vents.  Et j'en sais quelque chose.

Des vents, je m'en suis pris de toutes les sortes.  De la petite brise qui souffle quand une poule vous ignore après un premier rendez-vous, au tonnerre qui abasourdit quand une fille que vous aimez vous demande de bien vouloir foutre le camp.

La première fille à avoir vraiment compté m'a quitté parce qu'elle ne croyait plus en moi.  Elle me voyait comme un loser.  Et à l'époque elle avait raison.

Elle est rentrée un jour du travail et m'a dit "je ne t'aime plus".  Un peu triste mais résignée.  Je n'ai rien vu venir.  On était ensemble depuis 3 ans.

Le plus grand service qu'elle m'ait jamais rendu est cet électrochoc qu'elle m'a dechargé en pleine tête.  Ca vous construit son homme..

Depuis, je me prends toujours quelques vents.  Moins depuis que je vis à New York, mais quand même..

Le tout est de ne pas en faire un plat.  De ne pas avoir peur d'être rejeté.  Vous ne pouvez pas plaire à tout le monde, alors autant se concentrer sur les personnes que vous intéressez vraiment.  Seules celles-ci comptent.  Il y assez de poules très séduisantes dans toute grande ville pour ne pas perdre son temps avec une fille que vous rendez indifférente.

Le mieux est même de ne rien attendre de personne.  De rechercher la rencontre pour la rencontre, sans forcément penser à ce qui pourrait s'ensuivre.  Sinon vos intentions transpirent de partout et les filles les sentent à 10 000 km à la ronde.  Elles sont entraînées pour ça, et plus elles sont belles plus ça les rebute.

Tout ça implique d'être vraiment curieux.  Et d'aimer les gens, aussi couillon que ça paraisse.  Etre à New York m'y a aidé.

C'est vrai qu'à Paris j'étais pas très sympa.  Les gens étaient agressifs et négatifs.  Moi aussi.  Si j'avais fait quelques efforts, ça aurait sûrement été différent.

New York est une ville plus positive.  Les gens sont ouverts et aiment se rencontrer.  Et moi aussi.

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