Une espèce de New Yorkaises qui ne cesse de m'intriguer: les "poules de luxe", ou gold diggers.
Leur objectif: trouver un type à marier qui gagne plus de $500,000 par an. Prix plancher.
C'est beaucoup, mais pas vraiment exorbitant pour New York. Ca suffit à peine à se payer un appart' sympa sur Central Park West ou dans le West Village, éventuellement une petite maison de vacances aux East Hamptons, et surtout à supporter le coût élevé de la grande vie à Manhattan.
C'est beaucoup, mais pas vraiment exorbitant pour New York. Ca suffit à peine à se payer un appart' sympa sur Central Park West ou dans le West Village, éventuellement une petite maison de vacances aux East Hamptons, et surtout à supporter le coût élevé de la grande vie à Manhattan.
Ces filles sortent donc essentiellement dans les bars des Steakhouses, passant leurs soirées à flirter avec des Wall Street traders, des avocats ou des médecins. Et n'allez pas croire qu'il ne s'agisse que de filles opportunistes et un peu simplettes venues du fin-fond du Midwest:. On trouve des gold diggers dans strictement tous les milieux socio-professionnels, et de tous les types.
Mais le fait est qu'elles courent toutes après un mirage. Ce qu'elles proposent à leurs cibles n'est ni plus ni moins qu'un deal de merde.
Réflechissez-y deux secondes: un type qui gagne de tels montants évaluera certainement la proposition comme toute autre transaction financière, en termes froids et rationnels. Car c'est bien ce dont il s'agit. Or ces filles, que proposent-elles vraiment?
En échange du mariage, c'est-à-dire de droits sur le patrimoine et les revenus du garçon, la fille apporte sa beauté. Point. L'amour n'est à-priori pas vraiment à l'ordre du jour. Elle peut certes avoir d'autres petits agréments, comme une conversation agréable, mais au final ces termes ne pèsent pas plus que ça dans l'équation.
En échange de sa splendeur, la poule de luxe attend donc sa part du gâteau. Et c'est là tout le problème: avec les années, petit à petit mais de façon certaine, la beauté de Madame va s'estomper, au contraire du gâteau de Monsieur, qui lui a toutes les chances de s'agrandir.
Pour parler en termes économiques, la gold digger représente dès lors un investissement dont la valeur va se déprécier de façon certaine. Au contraire de Monsieur, qui est un actif productif dont la valeur va à-priori s'apprécier.
Le type a donc besoin d'une porte de sortie quand la valeur de son investissement aura trop diminué. Le mariage les condamne toutes. Pire, le mariage augmente le coût de sortie à mesure que le partrimoine de Monsieur augmente. Et que la beauté de la poule diminue. Le deal n'est pas équitable.
Un contrat qui aurait plus de sens s'apparenterait à une "location". Vous dépensez tant que ça vous plaît, et quand ça n'est plus le cas vous en sortez. Tout le monde y gagne. Au contraire d'un mariage, dont le millionnaire ne pourra s'extirper qu'à grands frais.
Ce raisonnement est cynique n'est-ce pas?
Demandez-vous donc ce que ferait la poule si son multi-millionnaire venait à perdre son magot...
Un contrat qui aurait plus de sens s'apparenterait à une "location". Vous dépensez tant que ça vous plaît, et quand ça n'est plus le cas vous en sortez. Tout le monde y gagne. Au contraire d'un mariage, dont le millionnaire ne pourra s'extirper qu'à grands frais.
Ce raisonnement est cynique n'est-ce pas?
Demandez-vous donc ce que ferait la poule si son multi-millionnaire venait à perdre son magot...
- Un Français à New York sur Facebook -
- @_UFANY -
Je suis d'accord avec toi , raisonnement équitable ! Bonne soirée .
RépondreSupprimeren français = une michtonneuse
RépondreSupprimerPour 100 000 par an, on peut s'offrir quoi ?
RépondreSupprimerUne poule pas trop vénale. C'est tellement mieux..
Supprimer